Au cours du conflit qui a troublé la communauté universitaire ces 2 derniers mois, il y a eu beaucoup de discours différents et souvent passionnés autour de la Loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU). Comme le président Béretz s'y était engagé (cf. édito de L'Actu n°6) et à la demande de nombreux étudiants, un débat sera organisé autour de cette loi, de ses avantages et inconvénients. Ce débat aura lieu le 25 mai prochain de 14 à 18h30, dans un lieu qui sera précisé ultérieurement.
Pour Paul Schirck, François Kayser (étudiants en lettres modernes) et Arnaud Willem (étudiant en math et président de l'AFGES), l'objectif est de faire se rapprocher les points de vue des pro- et des anti-LRU, notammet en montrant les marges de manoeuvre que la loi laisse dans son application. Des propositions concrètes d'aménagement de la LRU ont ainsi émergé du conflit, qu'il est intéressant de reprendre et d'évaluer, voire de faire remonter au plan national.
Très concrètement, le débat s'organisera en 4 parties. Les 3 premières concernent les 3 grandes parties de la loi (organisation institutionnelle, autonomie budgétaire, politique de l'emploi). Chacune d'elle donnera lieu à un exposé, suivi d'un débat d'idée entre deux étudiants (un pro-, un anti-LRU), puis du débat public. La 4e partie fera la synthèse et tentera de répondre à la question : comment l'Université de Strasbourg va-t'elle se donner les moyens d'aller au-delà de la LRU ? Qu'est-ce qu'on peut faire concrètement pour rendre cette loi plus démocratique ?
Rendez-vous au 25 mai !
Contact : http://education.maitrisee.over-blog.com/
C.L.
La pandémie de grippe A/H1N1 (ou grippe porcine) a touché 1 800 personnes et fait 31 morts à ce jour dans le monde. En France, on dénombre 7 cas confirmés et 7 cas probables, aucun sous une forme grave.
Néanmoins, le risque d'expansion de la pandémie a amené les pouvoirs publics à déclencher une procédure d'alerte, qui concerne également l'université. Celle-ci a pris les dispositions suivantes :
Un courrier a été adressé aux directeurs d'UFR, et de laboratoires de recherche pour application de ces dispositions. Le service de médecine de prévention (03 88 66 40 48) et le SUMP (03 90 24 50 24) peuvent être contactés pour toutes questions à ce sujet. Le secrétariat général s'apprête par ailleurs à solliciter les directeurs d'UFR et de laboratoires pour actualiser le plan de continuité, procédure qui permet de maintenir les fonctions de l'établissement en cas de pandémie.
Le conseil d'administration du 14 avril dernier a voté les comptes financiers des 3 ex-universités strasbourgeoises et de l'IUFM. Le résultat de l'exercice budgétaire est excédentaire pour chaque établissement et s'élève à 26,6 millions d'euros de manière cumulée. Une situation qui s'explique en partie par le fait qu'en raison de la création de l'Université de Strasbourg, les mandatements ont été arrêtés à la mi-novembre dans les 4 établissements. « De fait, c'est vraiment une année particulière, transitoire. C'est pourquoi le cumul des comptes financiers des 4 établissements ne pourra pas servir de base pour évaluer le budget 2010, précise Michel Deneken, premier vice-président, chargé des finances. D'autant que le contrat quadriennal n'est pas encore signé, ce qui génère également des incertitudes ».
Les comptes financiers font également apparaître un fond de roulement de 85,75 millions d'euros et une trésorerie nette de 75,3 millions d'euros au 1er janvier 2009. La situation financière d'entrée de l'Université de Strasbourg apparaît donc comme confortable, même si 19 millions d'euros de recettes sont inscrits au compte d'attente et que 11 millions d'euros de dépenses 2008 reportées en 2009 viendront diminuer le fond de roulement. Celui-ci apporte des réserves à l'université, qui lui permettront de se donner le temps de stabiliser son activité financière. « La prochaine grande étape budgétaire se situe le 30 juin, avec la présentation au CA d'une DBM (décision budgétaire modificative) pour ajuster le budget, puis la préparation de la lettre de cadrage budgétaire pour 2010 suivra en septembre », conclut Michel Deneken.
C.L.
La DI de l'Université de Strasbourg s'efforce de faire la synthèse d'un paysage informatique marqué par l'éclatement physique et organisationnel, avant la fusion. Tour d'horizon des défis à relever avec Pierre David, qui en a pris la tête en octobre 2008.
Comment s'est passée la fusion ?
La situation était particulièrement compliquée concernant le paysage informatique. Il n'y avait pas trois services à faire fusionner, mais 9, qui devaient se répartir entre la direction informatique (120 personnes) et la direction des usages numériques (30 personnes environ). 9 services, c'est autant de cultures, de pratiques, de fonctionnements différents qu'il faut revoir aujourd'hui. Nous avons été accompagnés dans cette démarche par un cabinet de conseil en ressources humaines, Voirin, et chaque membre du service a bénéficié d'un entretien individuel. De réels efforts ont été faits pour prendre en compte les souhaits des personnes, même si cela n'a pas toujours été possible. 22 personnes avaient exprimé le souhait de changer de fonction et 17 ont effectivement pu changer, pour l'instant.
Il y a également eu un appel à candidatures et une procédure de recrutement en interne pour pourvoir les postes de responsables de départements et d'équipes. En décembre 2008, l'ensemble des responsables était nommé, puis entre décembre 2008 et janvier 2009, chaque personne a trouvé sa place et le service était alors globalement en ordre de marche. Nous avons pu tenir la première réunion plénière du service le 2 février.
Ce qui est difficile, pour certains membres du service, c'est l'apparente perte de polyvalence des postes. Dans un grand service comme le nôtre, il faut se spécialiser dans une activité. C'est vécu par certains comme un appauvrissement professionnel. De mon côté, je pense qu'on a à gagner à développer une expertise dans son domaine !
Quelles sont vos urgences aujourd'hui ?
La première est de régler nos problèmes de locaux. Pour l'instant, nous sommes sur 16 sites différents, ce qui nuit à notre efficacité ! Mais pour nous loger tous ensemble, les 122 personnes et les 300 serveurs, il faudrait 3 000 m2 consécutifs. Pour l'instant, nous sommes engagés dans une série de déménagements-tiroirs pour au moins essayer de réunir les équipes dans les mêmes locaux. Et à terme, il faudra que l'Université nous trouve un site d'hébergement à la bonne taille !
En termes d'organisation, la priorité est donnée à la construction d'une culture commune de service : nous avons mis en place une base de données d'intervention unique (voir L'Actu du 14 avril dernier), un site web participatif de type wiki auquel chaque membre du service peut contribuer, et des groupes de travail transversaux sur des sujets comme « que doit-on trouver sur un poste de travail type à l'Université de Strasbourg ? ».
Et demain ?
A moyen terme, nous devons mettre en place le service « support », c'est-à-dire un service centralisé de prise en charge des pannes informatiques. Nous projetons également de développer une politique de contractualisation avec les composantes pour mieux définir le périmètre de la DI et celui des composantes en matière d'informatique.
Les données clés de la DI
Caroline Laplane
La Fondation Université de Strasbourg a reçu son premier don lundi 20 avril 2009. Celui-ci a été effectué par un ancien étudiant en médecine de Strasbourg, Pierre Dro, qui reste toujours attaché à Strasbourg et son ancienne faculté.
De fortes valeurs identitaires sont présentes à l'Université de Strasbourg : respect des cultures et des individus, accueil et solidarité, dans un esprit humaniste traversé par deux cultures, française et allemande. Ces arguments font certainement partie des raisons qui ont poussé Pierre Dro à effectuer un don à la Fondation Université de Strasbourg.
Pierre Dro, originaire de Guebwiller, a effectué ses études de médecine à Strasbourg entre 1967 et 1975 avec une spécialisation en anesthésie-réanimation. Après avoir débuté sa carrière hospitalière aux Hospices Civils de Colmar, il a rejoint le Centre hospitalier de Belfort dont il a dirigé le service d'anesthésie. Il est actuellement en poste au Centre hospitalier de Mulhouse. Pierre Dro est néanmoins toujours resté attaché à son université d'origine pour plusieurs raisons. « J'ai gardé des liens professionnels avec Strasbourg par des contacts personnels et la participation à des formations [...]. De plus, deux de mes filles ont fait leurs études supérieures à Strasbourg », souligne-t-il.
La raison principale qui a poussé Pierre Dro à effectuer un don à la Fondation Université de Strasbourg est un profond sentiment de reconnaissance pour l'institution qui lui a permis de faire le métier dont il rêvait. Ce don est pour lui non seulement une reconnaissance envers son université pour la qualité de ses facultés et de l'enseignement, mais également un soutien pour l'avenir : « Je reste attaché à ma faculté et me sens toujours strasbourgeois. Je suis donc heureux de pouvoir contribuer au démarrage de la Fondation ».
Par ce don, Pierre Dro souhaite donc aider au développement d'une université qui deviendra peut-être l'université où étudieront ses petits-enfants. Car soutenir l'université aujourd'hui, c'est fonder la société de demain.
La présidence de l'Université met en place un séminaire « Prospective et développement », qui se tiendra toutes les six semaines environ. Des intervenants extérieurs viendront y présenter des travaux à caractère stratégique et prospectif, des pratiques développées dans d'autres organismes, et des intervenants de notre université présenteront également les développements en cours.
Ce séminaire est ouvert à tous, mais pour favoriser les échanges avec la salle, le nombre de participants est limité à 150. Pour y participer, inscrivez vous par courriel auprès de Catherine Schroder (catherine.schroder@unistra.fr). Une retransmission sera diffusée sur l'intranet pour tous ceux qui n'auront pu participer.
Consulter le programme du séminaire.
Contact :
03 90 24 13 87
http://intranet.unistra.fr
Prodev_contacts.@unistra.fr
Le 22 avril dernier, l'expertise du SERTIT (Service régional de traitement d'image et de télédétection) a de nouveau été sollicitée*. Cette fois, par la Protection civile française, lors d'un exercice de simulation d'un séisme dans la région de Lourdes, appelé Opération Richter 65, dans le cadre général du plan gouvernemental de prévention du risque sismique dit "plan séisme" qui se déroule de 2006 à 2011.
Cet exercice interministériel impliquant le ministère de l'Intérieur, le ministère des Affaires étrangères, le ministère de la Défense, le ministère de la Santé et le ministère de l'Écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire, se déroulait au Centre opérationnel de crise du ministère de l'Intérieur et à la préfecture des Hautes-Pyrénées.
Le SERTIT avait pour mission de réaliser des produits d'informations cartographiques dérivées de l'exploitation rapide de données d'observation de la terre par satellite. Ces informations ont été utilisées comme supports à la présentation et au suivi du déroulement de l'exercice. Ce qui a permis à la Direction de la sécurité civile de souligner que la Protection civile française s'appuyait de plus en plus sur de nouvelles technologies et notamment les techniques spatiales pour contribuer à l'aide à la décision et au commandement.
Les cartes et animations 3D réalisées pendant et pour l'exercice étaient accessibles en direct sur le serveur du SERTIT. Elles sont encore disponibles à l'adresse http://sertit.u-strasbg.fr.
* Voir Le SERTIT travaille pour le sommet de l'OTAN dans L'Actu n°6
Suite à l'audit de suivi 2 de la certification ISO 9001 version 2000 ayant eu lieu les 17 et 18 mars 2009, l'Ecole de management Strasbourg boucle ce second cycle de trois années de certification avec succès par le maintien de son certificat. En effet, l'auditrice a mis en évidence 6 points forts ainsi que des pistes de progrès pour l'EM Strasbourg.
Depuis avril 2004, l'École de management Strasbourg est certifiée ISO 9001 version 2000 par AFAQ-AFNOR pour l'ensemble de ses activités liées à la conception, la réalisation et le suivi des prestations de formations diplômantes d'enseignement supérieur qu'elle délivre. Troisième école de management française à avoir obtenu cette certification, EM Strasbourg témoigne ainsi de son engagement à répondre aux besoins et attentes de ses parties intéressées.
Le système de management des processus d'EM Strasbourg constitue un outil au service du management du changement, du progrès continu et de l'innovation, mais aussi un outil garant du développement maîtrisé d'une organisation axée sur la satisfaction permanente et mesurée de ses clients.
Sur le marché de l'enseignement supérieur en management, fortement en concurrence, l'EM Strasbourg s'engage à répondre mieux et plus rapidement à l'évolution des besoins et attentes de ses parties prenantes. Forte de cette certification, l'EM Strasbourg s'oriente vers une démarche globale autour de modèles du type EPAS, EQUIS et AACSB. A l'issue de ces deux journées d'audit où elle a rencontré toutes les parties prenantes de l'Ecole, l'auditrice a conclu en soulignant l'intérêt porté à la démarche d'audit et au temps consacré par le personnel. Elle a rencontré des personnes passionnées et impliquées dans leur travail et trouve qu'il règne à l'EM Strasbourg un réel esprit de progrès.
Pour Michel Kalika, directeur de l'EM Strasbourg : « Les démarches Qualité dans une école de management représentent, comme pour une entreprise, des process contraignants et coûteux. Mais il faut être franc, ces audits nous permettent sans conteste d'avoir un regard extérieur, de nous remettre en cause, de sortir de la routine et de l'autosatisfaction, en un mot : d'avancer ».
Les statuts de l'IUFM d'Alsace ont été adoptés par le Conseil d'administration du 14 avril dernier. L'IUFM est une composante de l'Université de Strasbourg, qui assure la formation initiale et continue des maîtres de l'académie. Ses missions s'exercent notamment sur ses sites de Strasbourg, Sélestat, Colmar, Guebwiller. Elles s'établissent en partenariat avec le rectorat de l'académie de Strasbourg et l'Université de Haute-Alsace. L'IUFM assure également une mission de recherche, ainsi qu'une mission culturelle et de rayonnement de la culture universitaire française. Les statuts de l'IUFM fixent également l'organisation générale de l'école (conseil d'école, direction...), le recrutement des enseignants et les dispositions financières.
Conformément au décret qui rattache l'IUFM à l'université, les statuts validés par le CA doivent désormais être approuvés par Madame le Recteur d'Académie.
L'Université de Strasbourg est toujours à l'honneur dans le classement des universités sur Facebook en mars !
Elle figure encore au 7e rang du TOP 10 des plus gros groupes d'universités francophones par nombre de membres, et elle bénéficie de la 3e plus grosse progression du mois avec +7,7%.
Consulter l'article de Com campus
La prochaine édition de cet événement multidisciplinaire proposé par l'Université de Strasbourg se construit autour de la thématique « Identités » au mois de novembre prochain. De l'identité biologique à l'identité génétique et moléculaire, en passant par l'identité bancaire, nationale, territoriale, sexuelle, numérique ou encore culturelle, les sujets sont nombreux et parfois sensibles. Déployée dans l'ensemble de la cité strasbourgeoise, cette manifestation tente avec des personnalités et des acteurs de la vie scientifique, associative, culturelle, économique et politique de contribuer au débat public sur des thèmes sensibles relatifs au rapport sciences-société. Toutes propositions de pistes de réflexion ou de contributions sont d'ores et déjà les bienvenues pour construire les tables rondes, les conférences et les performances artistiques qui sont le cœur de cette manifestation.
Renseignements
Courriel : savoirs@unistra.f
Tél. 03 90 23 54 78
http://savoirs.u-strasbg.fr
Le Service prévention sécurité environnement (SPSE) gère la mise en place et le suivi des filières d'élimination des déchets dangereux. De nouvelles procédures d'élimination sont téléchargeables depuis mi-mars sur l'intranet ULP.
A noter : une élimination de matériel informatique et multimédia usagé sera organisée avant l'été.
Cette opération sera financée par un acteur majeur du monde informatique pour la partie valorisation/élimination et par le SPSE pour la partie logistique.
Voir la procédure d'élimination, la liste du matériel admis, le listing à compléter....
Toute demande d'élimination est à faire suivre via le listing le 15 mai 2009 au plus tard à Carole Dieffenbacher (courriel : Carole.Dieffenbacher@unistra.fr).
Un appel à candidats est lancé pour un poste de directeur de l'Ecole supérieure de biotechnologie de Strasbourg (ESBS). Ce poste devra être pourvu à partir du 16 novembre 2009.
La date limite de candidature est provisoirement fixée au 1er septembre
2009.
Téléchargez l'appel à candidature.
Le principal enjeu des partenariats avec les entreprises dans le cadre de l'Université de Strasbourg, est de développer la place faite aux sciences humaines, sociales, juridiques
379 ententes contractuelles en 2008
17 979 k€ montant total des ententes
Avant le 18 mai 12h à lactu@unistra.fr pour une parution le 22 mai